Champs d’épandage avec courant de surface

Les germes pathogènes sont assez bien tués (jusqu'à 99,9%). La perte d'activité pendant l'hiver est faible, mais cela est compensé par l'augmentation de la densité des plantes. L’intégration avec le paysage passe très facilement. En été (températures élevées), il faut tenir compte de la puanteur. Il est donc recommandé de ne pas installer les champs trop près des maisons et, si possible, d’installer une haie ou un écran de roseau. Habituellement les champs d'épandage ont la structure d'un ruisseau.

Voici deux exemples de champs d'épandage avec courant de surface. Exemple 1 peut être appliquée dans un paysage plat, tandis que l'exemple 2 est appliquée dans un paysage montueux.

Dans les champs d'épandage les bactéries responsables de la décomposition de matières organiques se nichent dans les roseaux. Ces bactéries décomposent la pollution de manière aérobie. Tandis que les champs d’épandage sont principalement responsables d'une forte réduction de la charge de DBO (demande biologique d’oxygène), elles le sont que un peu pour la réduction des combinaisons N et P.

Outre les bactéries qui se nichent autour des roseaux, ce sont principalement ceux,qui sont situées aux extrémités, qui sont responsables pour l'effet purificateur. Parce que le roseau a une tige creuse, il est capable de transporter l'oxygène à la racine. Près de ces extrémités des racines il ya des bactéries aérobies qui nitrifient les combinaisons N. Plus loin des extrémités des racines se situent les places anaérobies où la dénitrification peut avoir lieu pour finalement produire du gaz N2.

Les combinaisons P présentes dans les eaux usées, sont également purifiées de l’eau . Le sol joue un rôle important dans ce processus. Les particules de calcium présentes dans le sable, garantissent que les combinaisons P s’attachent à elles..

On ne peut en fait pas faucher les roseaux, ceci a même un impact négatif sur la purification. Plus des tiges il y a, plus de place il y a pour les micro-organismes qui purifient l'eau. Les tiges qui tombent en fin d'automne sont complètement détruites de manière aérobie.

Chez d’autres plantes (iris jaune, massettes, sparganier ...) il est mieux d’enlever les spadices pour éviter que la plante tombe. Ces plantes peuvent bien être fauchées, mais pas trop bas, sinon les parties de la plante qui sous-tendent ne peuvent plus germer. Pendant le moissonnage on doit en tout cas s'assurer que les plantes restent toujours au-dessus de la surface de l'eau après la fauche.

Pour un bon fonctionnement du champ, il est nécessaire d'installer un fosse septique pour faciliter le retrait des débris flottants. Il est nécessaire que le réservoir soit vidé à des moments réguliers. Dans un niveau d’eau de 40 cm, un bassin d'épuration théoriquement peut convertir une capacité de 2.000 EH / ha (EH = équivalent habitant, la quantité moyenne d'eau consommée par personne). En réalité ceci peut être réduit à moitié afin que nous atteignons une capacité de 1000 EH.

Pour un fonctionnement optimal il faut un niveau d'eau constant afin qu'un sol imperméable soit une nécessité. En été, nous aurons également besoin d'eau supplémentaire, si c’est possible.

Ci-dessus deux exemples sont présentés, mais le choix de construction est naturellement encore plus grand. Dans le second exemple, des chutes d'eau sont installées dans le système pour avoir plus d'oxygène dans l'eau.